A l’occasion de la sortie de leur quatrième album, Magic Potion, le jeune duo de blues venu de l’Ohio a fait une escale au Trabendo à Paris jeudi 5 Octobre, pour un concert unique donné à guichet fermé.
Formation minimaliste composée d’une simple guitare -très- électrique et d’une batterie, le groupe fait une entrée en scène impeccable. Barbe drue et démarche indolente, le chanteur et guitariste Daniel Auerbach fait mouche dès les premiers accords. Sa voix puissante et doucement éraillée se pose sur des mélodies simples mais affûtées, auxquelles répondent ses solos de guitare bruyants et rythmés à souhait. Un procédé que l’on retrouvera dans la majorité des compositions, excepté quelques ballades à la résonance malheureusement moins entêtante. A la batterie, Patrick Carney, apparemment plus sage, complète parfaitement ce duo sans bassiste ; le son brut qui s’échappe de ses fûts est sec, précis et efficace. Le public apprécie, les mouvements de tête rythmés suivent.
Cinq ans après la sortie de leur premier opus, The Big Come Up, les Black Keys ont déjà trouvé leur marque de fabrique : puissance, sobriété, et surtout une excellente connaissance du blues, celui des années trente comme celui, plus électrique, des années 60, dont ils ont emprunté les sonorités. En effet, les Black Keys, souvent comparés aux White Stripes, se situent plus du côté des puristes que des amuseurs de foule. Et même si le chanteur est parfois un peu trop remuant pour un bluesman, il n’a jamais besoin de se mettre en scène pour faire parler son talent.
Ces deux jeunes passionnés ont donc réussi le pari audacieux de mêler les racines du blues aux câbles électriques et au look grunge du chanteur. Au final, on obtient une heure -une peu courte- d’un concert de « blues blanc » à la fois nerveux et élégant, rageur mais pas enragé. Et s’il n’est pas déplacé d’attribuer à une formation de blues des lettres de noblesse, gageons que les Black Keys, qui n’ont d’obscur que le nom, ne les auront pas volées.
Formation minimaliste composée d’une simple guitare -très- électrique et d’une batterie, le groupe fait une entrée en scène impeccable. Barbe drue et démarche indolente, le chanteur et guitariste Daniel Auerbach fait mouche dès les premiers accords. Sa voix puissante et doucement éraillée se pose sur des mélodies simples mais affûtées, auxquelles répondent ses solos de guitare bruyants et rythmés à souhait. Un procédé que l’on retrouvera dans la majorité des compositions, excepté quelques ballades à la résonance malheureusement moins entêtante. A la batterie, Patrick Carney, apparemment plus sage, complète parfaitement ce duo sans bassiste ; le son brut qui s’échappe de ses fûts est sec, précis et efficace. Le public apprécie, les mouvements de tête rythmés suivent.
Cinq ans après la sortie de leur premier opus, The Big Come Up, les Black Keys ont déjà trouvé leur marque de fabrique : puissance, sobriété, et surtout une excellente connaissance du blues, celui des années trente comme celui, plus électrique, des années 60, dont ils ont emprunté les sonorités. En effet, les Black Keys, souvent comparés aux White Stripes, se situent plus du côté des puristes que des amuseurs de foule. Et même si le chanteur est parfois un peu trop remuant pour un bluesman, il n’a jamais besoin de se mettre en scène pour faire parler son talent.
Ces deux jeunes passionnés ont donc réussi le pari audacieux de mêler les racines du blues aux câbles électriques et au look grunge du chanteur. Au final, on obtient une heure -une peu courte- d’un concert de « blues blanc » à la fois nerveux et élégant, rageur mais pas enragé. Et s’il n’est pas déplacé d’attribuer à une formation de blues des lettres de noblesse, gageons que les Black Keys, qui n’ont d’obscur que le nom, ne les auront pas volées.
Octobre 2006
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